Si je te dis Badinter, tu penses forcément à Robert, l’homme qui a aboli la peine de mort en France. Peut-être même à Élisabeth, grande philosophe et féministe. Mais il y a un autre Badinter qui joue un rôle majeur… dans un domaine totalement différent : Benjamin Badinter. Ce nom ne te dit peut-être rien (encore), mais il est pourtant l’un des hommes-clés du paysage publicitaire français. Il dirige Médiavision, la régie pub du cinéma, et a bossé chez Publicis, l’un des plus grands groupes de communication au monde. Bref, il est partout, mais personne ne le connaît vraiment. Jusqu’à aujourd’hui.
Accroche-toi, on va explorer qui est Benjamin Badinter, pourquoi son boulot influence ce que tu vois au ciné et à la télé, et comment, sans même le savoir, il influence la façon dont on consomme la pub en France.
De qui on parle exactement ?
Benjamin Badinter, c’est un peu comme ces mecs discrets en soirée qui, au bout d’une heure de conversation, lâchent « Au fait, j’ai monté une boîte qui bosse avec Hollywood ». Ah bon ? Oui, et pas n’importe quelle boîte. Médiavision, une entreprise qui gère une grande partie des pubs que tu vois avant un film au cinéma.
Mais avant d’être un grand nom du marketing, il était surtout fils de…. Et quand ton père s’appelle Robert Badinter et que ta mère est une philosophe respectée, tu as deux choix : soit tu restes dans leur sillage, soit tu fais ton propre chemin. Il a choisi la deuxième option.
Et quel chemin.
De Publicis à Médiavision : un parcours pas si classique
Tu te doutes bien qu’avec un nom pareil, Benjamin Badinter ne s’est pas retrouvé à bosser dans la pub par hasard. Son parcours a été marqué par des passages dans les plus grosses boîtes du milieu :
- Publicis : L’un des mastodontes de la publicité mondiale. C’est là qu’il fait ses armes et qu’il apprend les ficelles du métier.
- Métrobus (ex-groupe Publicis) : Responsable des régies publicitaires dans les transports en commun. Oui, ces affiches dans le métro, c’était un peu lui.
- Médiavision : Là où tout s’accélère. Il en devient le big boss, et aujourd’hui, c’est lui qui orchestre les pubs que tu vois dans les salles obscures.
Petit fun fact : Médiavision, c’est un peu le Netflix de la pub cinéma. Ils ont des accords avec des centaines de salles et s’occupent de placer les meilleures pubs avant les films. Autrement dit, chaque fois que tu arrives en avance au cinéma et que tu subis ces 10 minutes de pubs, c’est Benjamin Badinter qui a décidé ce que tu allais voir.
Pourquoi tu devrais t’intéresser à lui ?
On est d’accord, la pub au cinéma, c’est souvent le moment où tu vérifies ton téléphone ou où tu termines ton pop-corn avant que le film commence. Mais en vrai, c’est un marché colossal qui pèse des millions d’euros. Et Benjamin Badinter, en tant que patron de Médiavision, est l’un des chefs d’orchestre de ce business.
Voici ce qu’il faut savoir sur l’impact de la pub au cinéma :
Avantage | Explication |
---|---|
Une attention maximale | Pas de zap possible, les spectateurs sont obligés de regarder. |
Un public captif | Les spectateurs sont détendus, prêts à s’immerger dans une histoire… donc plus réceptifs aux messages publicitaires. |
Des pubs haut de gamme | Vu le coût de diffusion, les marques sortent le grand jeu avec des spots premium. |
En clair, la pub au ciné, c’est un peu le Super Bowl de la France. C’est cher, mais c’est hyper efficace.
Comment Médiavision réinvente la pub en salle ?
Benjamin Badinter ne se contente pas de vendre des espaces publicitaires, il redéfinit la manière dont on consomme la pub au cinéma. Avec les plateformes de streaming qui prennent de plus en plus de place, le défi est de taille : comment convaincre les annonceurs que le cinéma reste un support de pub pertinent ?
Quelques stratégies qu’il met en place :
- Des formats publicitaires plus courts et impactants, pour éviter que les spectateurs décrochent.
- Une intégration du digital, avec des campagnes qui démarrent sur les réseaux sociaux et se poursuivent en salle.
- Des collaborations avec des studios de cinéma, pour associer les marques à des films très attendus.
L’idée, c’est que la pub ne soit plus un moment ennuyeux, mais une expérience immersive, presque aussi intéressante que le film lui-même.
Benjamin Badinter, l’homme qui façonne l’avenir de la publicité en France ?
Ce qui est intéressant avec Benjamin Badinter, c’est qu’il représente une nouvelle génération de dirigeants de l’industrie publicitaire. Moins connu que Maurice Lévy (ex-PDG de Publicis), mais tout aussi influent. Il jongle entre tradition et modernité, entre l’héritage des grands noms de la pub et les nouveaux défis du digital.
Alors, est-ce que la pub au cinéma va continuer à évoluer sous son impulsion ? Tout porte à croire que oui. La tendance est au contenu interactif, aux campagnes omnicanales, et à une pub qui se fond de plus en plus dans l’expérience utilisateur.
Et toi dans tout ça ?
Si tu es arrivé jusqu’ici, c’est que tu es un vrai curieux (et que tu n’as pas peur des longues lectures). Maintenant, j’ai une question pour toi : as-tu déjà été marqué par une pub au cinéma ? Ou alors, au contraire, tu trouves que c’est juste un passage obligé avant ton film ?
Dis-moi ce que tu en penses en commentaire et partage cet article avec tes potes qui bossent dans la com’ ou qui adorent le ciné. Qui sait, peut-être que la prochaine fois que tu verras une pub avant un film, tu penseras à Benjamin Badinter !